Sur notre territoire, la majorité du stock fourrage se fait au printemps. Nos adhérents sont en train de faucher leurs parcelles : des réserves précieuses pour l’alimentation des troupeaux l’hiver prochain. Car même si l’herbe est de bonne qualité cette année, les cultures ont été impactées par trois étés très secs et couvriront tout juste les besoins en nourriture pour les animaux.

En complément, le maïs viendra assurer l’autonomie fourragère des exploitations cette année. Pour 1 ha de maïs cultivé, 13 tonnes de matières sèches sont récoltées, contre 8 tonnes pour l’herbe. Diversifier ses cultures, c’est aussi lors des évolutions climatiques, un moyen pour nos adhérents de rester autonomes sur le territoire.

 

Contactez votre technicien conseil selon votre secteur :

  • Frédéric FIGEAC 06 89 45 30 00 => secteurs Bagnac et Figeac
  • Floriane FAGES 06 47 81 60 67 => secteur Lacapelle-Marival
  • Nadine LAMBRET 06 80 34 16 38 =>secteurs Bagnac et Figeac
  • Charlotte BROUSSE 06 78 95 11 64 => secteur Lacapelle-Marival et Agriculture BIO
  • Jean-Louis CASSAGNE 06 34 10 39 16 => secteur Latronquière
  • Henri CLAMAGIRAND 06 74 78 78 67 => secteur Sousceyrac-en-Quercy

Fermes de Figeac organisait jeudi 31 mars dernier une journée découverte des métiers de la boucherie. Les équipes de la Boucherie des Éleveurs ont accueilli 10 personnes, collégiens, étudiants, adultes en reconversion et enseignants, souhaitant découvrir le métier de boucher. L’occasion également pour nos équipes de présenter l’ensemble des opportunités en matière d’emploi dans toutes les activités de la coopérative. Traçabilité de la viande, bien être animal, prise de conscience de la filière viande du pré à nos boucheries locales… autant de sujets qui ont rythmé cette journée d’apprentissage et d’échanges.

 

Résultat : un stage de fin d’année prévu pour l’un des participants et un collégien de Latronquière séduit qui devrait entamer son CAP avec nous dès la rentrée prochaine ! Le programme de la journée a mené les participants de la ferme à la Boucherie des Éleveurs de Lacapelle-Marival, en passant par le restaurant La table des Éleveurs où ils ont déjeuné le midi.

  • Visite de ferme Le Bois de Monsieur avec Fabien Cadiergues, éleveur à Anglars et administrateur Fermes de Figeac qui a pu expliquer son métier d’agriculteur et d’engraisseur de bovins.  Charlotte Brousse et Floriane Fages, nos techniciennes agricoles du secteur, ont accompagné le groupe et participer aux échanges sur le métier d’agriculteur, sur l’alimentation des animaux, les différences entre toutes les races de bovins ou encore les différents débouchés qui s’offre aux éleveurs. En pleine préparation pour Baraqueville, Fabien a pu aussi partager une autre facette du métier, celle des concours bovins et la valorisation de leur travail à travers ces évènements.
  • Une présentation du site de Lacapelle, de ses différentes activités l’après-midi ont permis à José, Mathilde, Jonathan et Néji de présenter leur outil de travail (salle de découpe / chambre froide).  Un atelier à la Boucherie de Lacapelle a permis de mettre en pratique les savoir-faire requis pour le métier avec notamment, les compétences nécessaires, mais aussi les connaissances autour des différentes parties qui composent une carcasse. L’atelier s’est clôturé par la confection d’une paupiette sous l’œil expert de nos bouchers.
  • Les différentes formations possibles pour les jeunes ou les adultes en reconversion leur ont enfin été présentées par Stéphanie Rouquette, Responsable RH, ainsi que les différents centre formation avec qui nous travaillons à Cahors, Rodez et Aurillac.

Un grand merci aux équipes d’avoir animé cette journée et aux participants d’avoir répondu présents pour cette journée découverte de nos métiers !

Suite à notre Assemblée Générale, nous souhaitons la bienvenue aux quatre nouveaux administrateurs qui rejoignent la gouvernance Fermes de Figeac dans les collèges agriculteurs et salariés :

Johan BUDKA, GAEC Budka-Calmejane à Sousceyrac-en-Quercy, élevage de Limousines, 37 ans

Arrivé il y a dix ans dans le Haut-Ségala, Johan s’est installé en 2014 avec Jacques Calmejane sur l’exploitation familiale en polyculture élevage. Ce sont 135 vêles qu’ils élèvent en HVE et sous Label Rouge depuis fin 2021. Un label que les éleveurs ont voulu pour continuer à faire évoluer leurs pratiques au regard des attentes en matière de consommation de viande et de bien-être animal : une alimentation du troupeau sans OGM, mais aussi une maîtrise de l’empreinte carbone sur les cultures et le troupeau. Johan prendra bientôt la relève de l’exploitation seul et souhaite revoir son modèle agricole :

« J’ai toujours voulu être agriculteur. Je venais dans le Haut-Ségala en vacances avec mes parents quand j’étais gamin et quand j’ai terminé mes études agricoles, c’est ici que j’ai souhaité m’installer. Ce qui m’intéresse dans l’élevage, c’est la technique. Mon beau-père va bientôt partir à la retraite et je vais prendre la relève seul. Je veux revenir à un système économique simplifié et baisser le nombre de vaches d’ici à deux ans. Cela me permettra de retrouver une unité de travail cohérente pour une seule personne et me dégager du temps. Je m’implique dans d’autres activités et réseaux qui m’intéressent beaucoup et qui permettent, sur le plan professionnel, d’adapter l’offre aux besoins du terrain. »

En effet, Johan est aussi représentant des JA du Lot à la SAFER sur son secteur, Juge national pour la race Limousine, Vice-Président de la Région Occitanie dans les Bovins Croissance et encore sapeur-pompier volontaire.

 

Lionel DAYNAC, GAEC du Doulan à Camburat, élevage de Blondes d’Aquitaine et d’Aubracs, 34 ans

Lionel s’est installé en 2009 sur l’exploitation avec son père Gérard et Francis Lample. Depuis la fin de l’année dernière, il est seul sur la ferme et réinvente le modèle agricole en place :

« J’ai 90 mères dont 60 Blondes d’Aquitaine. Je prépare un renouvellement complet d’ici à trois ans en Aubrac. Pour moi l’enjeu est de caler ce nouveau système que je veux à 100% en herbe, en prairies naturelles. Je crois en ce modèle qui pour moi est adapté à notre paysage figeacois et aux attentes des habitants et des consommateurs. Ils s’interrogent sur nos pratiques agricoles et accueillent avec bienveillance les changements que j’opère sur la ferme.  Je fais réaliser une étude pour un éventuel passage en BIO dans les années à venir. »

 

 

Damien PLANTIÉ, GAEC de Cabrida à Reyrevignes, élevage de chèvres alpines, 35 ans.

Après 11 années passées à la coopérative en tant que technicien appro et chauffeur CUMA, Damien a souhaité s’installer en chèvres laitières en 2017. Un projet latent depuis plusieurs années avec sa femme Morgane, qui l’a rejoint en 2020. Leur lait de chèvre est vendu à l’Étoile du Quercy (à Loubressac) pour la fabrication des fromages AOP Rocamadour. Hors-cadres, Damien et Morgane se sont formés pour développer le modèle agricole qui leur correspond. Ils élèvent aujourd’hui 250 chèvres en HVE, une démarche cohérente avec leur production.

« J’ai toujours été passionné par le métier d’agriculteur. Plus qu’un projet professionnel, c’est pour moi un projet de vie qui se concrétise depuis 5 ans avec Morgane. L’élevage caprin est un peu vu comme un élevage à la marge sur notre territoire du Ségala Limargue où les bovins dominent. Mais je pense qu’il fait partie des signes de reconnaissance, de l’identité de notre territoire. Pour moi cet ancrage est essentiel, dans notre métier comme dans les activités que nous avons à l’extérieur. »

Car Damien est aussi un JA du Lot, un représentant de l’organisation des producteurs de la laiterie l’Étoile du Quercy et un éducateur auprès des jeunes de l’École de Rugby du Stade Marivalois.

 

Caroline MARTY, Responsable RSE au Fermes de Figeac, 47 ans.

Caroline travaille à la coopérative depuis 12 ans. Elle coordonne la démarche QHSE (Qualité Hygiène Sécurité Environnement) et la stratégie RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) auprès des équipes et ce dans toutes nos activités.
Sa mission est donc d’une part, de garantir la qualité de nos produits et services ainsi que la sécurité des opérateurs, tout en limitant l’impact de l’entreprise sur l’environnement, en conformité avec la réglementation. D’autre part, elle déploie la stratégie RSE de la coopérative : co-construire, animer et piloter notre feuille de route Développement Durable par des initiatives comme la gestion des déchets, la maîtrise de nos dépenses énerétiques, la qualité de vie au travail, la sensibilisation à la culture responsable…

« Mes fonctions me permettent de connaître tous les métiers de la coopérative et de proposer avec mes collègues des pistes d’amélioration vis-à-vis de la sécurité, de la protection de l’environnement ou de l’ergonomie, … Je connais tout le monde et tout le monde me connait ! Aussi, je suis ravie de pouvoir représenter le collège des salariés et de pouvoir prendre part aux projets Fermes de Figeac. »

Vous souhaitez exercer un métier défendant les valeurs d’une alimentation de proximité ?
Un métier en lien avec les éleveurs de notre territoire, qui vous permet d’acquérir un réel savoir faire ?

Fermes de Figeac est la coopérative agricole ancrée sur le territoire du Ségala-Limargue qui promeut l’attractivité de son territoire à travers la préservation des écosystèmes, le maintien d’une agriculture vivante et le développement d’une alimentation de qualité. Notre entreprise souhaite favoriser l’emploi local et attirer les compétences d’aujourd’hui et de demain dans ses activités innovations agricoles, distribution et énergies renouvelables.

Elle propose notamment des opportunités de formation et de recrutement dans les métiers de la boucherie. Afin de mieux les connaître, faire tomber les à priori et susciter des vocations, nous organisons une :

JOURNÉE DÉCOUVERTE des MÉTIERS de la BOUCHERIE
JEUDI 31 MARS 2022 de 9h00 à 17h00
ZA de Ribaudenque 46120 Lacapelle-Marival

Au programme :
Le matin
9h00 / Accueil café au restaurant La Table des Éleveurs à Lacapelle-Marival, présentation de la coopératives et de ses activités.
10h30 / Visite de la Ferme du Bois de Monsieur à Anglars, avec Fabien Cadiergues éleveur de Blondes d’Aquitaine
12h30 / Déjeuner à La Table des Éleveurs avec l’équipe des bouchers prit en charge par la coopérative
L’après-midi
14h00 / Atelier Boucherie à la Boucherie des Éleveurs de Lacapelle-Marival avec José Martin, Chef Boucher
15h30 / Les formations au métier de boucher avec Stéphanie Rouquette, Responsable RH – Question et échanges
17h00 / Fin de la journée

Cette journée s’adresse à des collégiens / lycées / étudiants, demandeurs d’emploi, adultes en reconversion, nouveaux arrivants ou encore professeurs et enseignants. N’hésitez pas à nous contacter pour échanger sur l’organisation de cette journée !

CONTACT / Karine HENRI : 05.65.40.38.36 ou karine.henri@fermesdefigeac.coop

La CUMA Lot Environnement réalise les prestations de compostage pour les coopératives CAPEL, CAUDEVAL et Fermes de Figeac. Tous les mois, un chauffeur se déplace avec tracteur et composteur sur une trentaine d’exploitations et la tournée de compostage dure entre 1 à 2 semaines. La prochaine tournée aura lieu mi-mars.

La valorisation des effluents d’élevage est désormais une pratique courante.  Dans les exploitations agricoles, les matières premières que l’on composte le plus souvent sont les fumiers, la litière et les résidus de culture (paille, rebuts, déchets de transformation à la ferme, etc.). Le compostage permet la décomposition biologique des matières organiques et peut prendre différentes formes selon la matière compostée, la méthode et le matériel utilisés. Traditionnellement, il était coutume de mettre le fumier en tas et de le laisser se décomposer en attendant d’être prêt à épandre.  Mais il y a plus dans le compostage que le simple vieillissement du fumier : la décomposition se produit par des microorganismes sous des conditions aérobies déterminées et en une matière qui ressemble à de l’humus: c’est le compost.

Pourquoi composter?

La valeur nutritive du compost est différente de celle du fumier et des autres matières premières qui entrent dans le mélange. Au fur et à mesure que l’eau s’évapore, le carbone se dégrade et s’échappe sous forme de dioxyde de carbone, le volume du compost diminue et le phosphore, comme la plupart des autres éléments nutritifs, devient plus concentré. Une fraction de l’azote se perd en cours de compostage et une autre se convertit, passant de formes facilement assimilables par le sol à des formes organiques plus stables qui sont libérées lentement au profit des cultures. La valeur nutritive du compost peut être extrêmement variable selon les matières compostées et le système de compostage utilisé.

Le volume final du compost est souvent de 40 à 60 % du volume des matières premières compostées. Le processus de compostage réduit le volume de matière à manipuler et à transporter vers le site d’épandage. Il concentre également bon nombre des éléments nutritifs contenus dans les matières premières. Un bon compost réduit les odeurs et le ruissellement, ce qui atténue les répercussions sur l’environnement. Il permet la destruction de graines présentent dans le fumier par la montée en température de celui-ci après le passage du composteur. Le compostage répond au besoin des agriculteurs de mettre en œuvre des pratiques plus respectueuses de l’environnement. 

CONTACT : CUMA Lot Environnement : 05.65.40.82.71

 

Et si savoir d’où l’on part sans savoir exactement où l’on va permettait d’ouvrir les champs des possibles de la transition agroécologique et de les partager?

 Journal Fermes de Figeac n°41

 

Notre assemblée Générale 2020-2021 prévue initialement le 8 décembre 2021 s’est tenue en visio mercredi 26 janvier 2022 en raison du contexte sanitaire. Adhérents, salariés et partenaires étaient au rendez-vous pour partager avec notre président Pierre Lafragette et notre directeur Guillaume Dhérissard les résultats de l’année écoulée, les perspectives du nouvel exercice et les ambitions des années à venir.

Une année 2020-2021 sous le signe de la COVID qui n’a pas impactée économiquement notre coopérative, au contraire : les magasins ont continué à séduire les consommateurs, le service agricole a continué à accompagner les adhérents dans l’évolution de leurs besoins et l’activité photovoltaïque a poursuivi sa progression.

Pierre Lafragette souligne que l’Assemblée Générale, comme d’autres évènements de la vie coopérative, sont des moments privilégiés d’échanges et de rencontre qui font défaut ces derniers mois. Des réunions par secteur seront organisées dès que le contexte sanitaire le permettra pour aller à la rencontre des agriculteurs adhérents.

Cette année, Damien Plantié éleveur caprin à Reyrevignes, Lionel Daynac, éleveur de Blondes d’Aquitaine à Camburat,  Johan Budka, éleveur de Limousines à Sousceyrac-en-Quercy rejoignent le collège agriculteurs, Caroline Marty, responsable RSE et Qualité rejoint le collège salarié.

Regards croisés et perspectives

Rapport moral de Pierre Lafragette, Président de Fermes de Figeac

« Nous voilà donc entrés dans une nouvelle période, passionnante et pleine d’enjeux. Nous vivons de nombreuses mutations climatiques, territoriales, sociétales…. Il faut continuer à inventer notre futur plutôt que de le subir. Nous pourrions être déboussolés par les forces de ce changement. Il nous semble, au contraire, qu’en renforçant notre modèle coopératif, notre lien au territoire et en restant mobiles dans nos métiers liés au vivant, nous gardons un bon cap. Nos magasins sont aujourd’hui reconnus et appréciés. Demain, en les faisant évoluer et en continuant à coopérer avec notre territoire, nous serons encore davantage acteurs d’une alimentation locale de qualité.

Notre service photovoltaïque se renforce et développe ses offres à destination des agriculteurs, des particuliers, des entreprises et des collectivités. Un nouveau projet mutualisé vient d’être lancé pour des projets supérieurs à 100kWc, d’autres sont d’ores et déjà lancés : des ombrières photovoltaïques ou encore des collaborations renforcées avec les coopératives voisines.

La méthanisation en petit collectif et en circuit court devient une nouvelle corde à notre arc. Les premières unités se lancent à Viazac et Labathude. Rapidement vont suivre Gorses et Espeyroux. Ce sont des projets très intéressants pour faire évoluer nos exploitations vers plus d’agroécologie et trouver davantage de robustesse économique, tout en renforçant la production d’énergies vertes.

Enfin, nous savons toutes et tous que notre agriculture va beaucoup évoluer ces prochaines années. Il faut être au rendez-vous pour toujours mieux accompagner les projets agricoles dans leur diversité et les mutations techniques et agronomiques. Nous renforçons le service agriculture dans ce sens et sommes en train de coconstruire, avec des partenaires publics et privés, le programme Fermes En Transitions – FET, avec l’ambition de faire de notre territoire, un territoire pilote en agroécologie en Occitanie. »

 

Le mot de notre directeur, Guillaume Dhérissard

« L’année 2020-2021 marquera les esprits. Nous avons vécu une crise épidémique sans précédent bousculant nos habitudes et nos activités. Les équipes de Fermes de Figeac ont néanmoins su s’adapter avec agilité et professionnalisme. Les résultats sont au rendez-vous, et ce dans nos trois métiers : l’approvisionnement agricole, la distribution de proximité et les énergies renouvelables. Elle a révélé également par contraste combien le travail des agriculteurs était précieux pour nos sociétés. La sécurité alimentaire, la vitalité des campagnes, l’autonomie énergétique sont revenus sur le devant de la scène et montrent combien notre secteur dit primaire est surtout un secteur premier essentiel. Fermes de Figeac y contribue à son échelle, avec rigueur et passion.

Ce fut également l’année d’un passage de témoin. Dominique Olivier après 37 années à la direction m’a passé la main. Je tiens à saluer son travail inspiré et passionné au service de notre coopérative et le remercier pour son accueil bienveillant et la qualité de sa transmission.

Fermes de Figeac a enfin changé ses statuts. Tout en gardant les principes coopératifs – un homme, une voix, non redistribution des résultats, elle a ouvert sa gouvernance pour mieux faire dialoguer les agriculteurs et ses parties prenantes. C’est un signe d’optimisme pour l’avenir car notre développement passera effectivement demain davantage encore par plus de liens et de collaborations. »

Accéder au RAPPORT d’ACTIVITÉS

La prairie est une culture à part entière qui a besoin d’être nourrie et entretenue. En particulier quand elle est destinée au pâturage des troupeaux. Sur notre territoire du Ségala, la quasi totalité de la production d’herbe se fait au printemps, car les mois d’été sont trop secs. Il est donc primordial de prendre de soin des prairies maintenant !

Pour optimiser la production et la qualité de l’herbe, les agriculteurs épandent en ce moment une partie de leurs fumiers et lisiers sur les prairies pour permettre le démarrage de la pousse de l’herbe au printemps.

Ces engrais organiques naturels complets composés d’azote, de potasse, de phosphore et de nutriments organiques vont nourrir les plantes qui constituent nos prairies, qu’elles soient naturelles ou temporaires,  en libérant graduellement les éléments nutritifs à la plante. Ce mécanisme relativement lent et progressif permet des apports au sol pour plusieurs mois. Ils vont aussi favoriser toute une biodiversité présente sur et dans nos sols, pérennisant ainsi la structure des prairies.

En Ségala, la majorité des prairies sont des prairies naturelles. Les prairies temporaires, composées de ray-grass, de trèfle ou encore le dactyle, sont elles implantées à l’initiative des agriculteurs pour permettre une rotation des cultures avec les céréales.

Les agriculteurs peuvent faire appel à la CUMA Lot Environnement qui propose une prestation d’épandage du lisier sur leurs parcelles // 05.65.40.82.71

 

 

Le groupe composé de jeunes agriculteurs adhérents et de jeunes salariés de la coopérative arrive à la fin de sa formation aux principes coopératifs sur le thème cette année des micro filières. 

Nourris de ce qu’ils avaient pu voir en 2021 pendant leur voyage d’étude dans la Drôme ils sont allés écouter des acteurs de la coopération sur notre territoire.  Ainsi, administrateurs de la coopérative, acteurs de filières courtes,  salariés adhérents de la coopérative, clients, élus se sont prêtés au jeu et ont répondu à leurs questions.

Après une journée de debriefing intense jeudi dernier, il ne leur reste plus que la dernière étape et pas des moindre : aller rencontrer le conseil d’administration pour lui faire part de leurs interrogations et lui proposer des préconisations en fonction de ce qu’ils auront découvert tout au long de la formation. Ce sera aussi l’occasion pour ces jeunes de découvrir un organe important dans la gouvernance de la coopérative et rencontrer l’ensemble des femmes et des hommes qui le compose.

Le groupe, dynamique et efficace relèvera ce défi haut la main!

 

Contact : Nadine Lambret: 05.65.40.82.71 ou nadine.lambret@fermesdefigeac.coop

Fermes de Figeac scrute chaque jour les cours du marché mondialisé des céréales pour acheter celles destinées aux troupeaux de ses adhérents. Leur prix dépend à la fois des conditions climatiques dans plusieurs régions du monde, comme les Etats-Unis, mais aussi des volumes d’achat et des quotas d’exportation de chaque pays producteur. La consommation et la production ne sont pas les seuls facteurs influençant les cours de céréales: la spéculation et la production de biocarburants pèsent fortement dans les négociations aujourd’hui.

Source : Terre-net

 

Les conditions climatiques actuelles continuent de soutenir les prix du maïs et du soja sur le marché mondial qui atteint aujourd’hui un prix élevé. Le cours du blé lui, est au plus haut depuis 9 ans mais certains quotas d’exportation actuels, maintiennent le cours de cette céréale. Pour autant, on estime à la baisse la part de blé tendre utilisé dans l’alimentation animale au profit du maïs.

Cette modification majeure dans les utilisations fourragères s’explique à la fois par la compétitivité accrue du maïs par rapport au blé tendre et par une récolte 2021 très bonne. Sur notre territoire du Nord-Est du Lot (2 000 hectares) 80% des cultures sont destinés au maïs ensilage. Le reste est stocké en maïs grain après être passé au séchoir pour nourrir les troupeaux. En complément du fourrage, le maïs assure l’autonomie fourragère des exploitations. Pour 1 ha de maïs cultivé, 13 tonnes de matières sèches sont récoltées, contre 8 tonnes pour l’herbe.

Diversifier ses cultures, c’est un moyen pour nos adhérents de rester autonomes sur le territoire face aux fluctuations du marché et aux évolutions climatiques.

Contactez votre technicien conseil selon votre secteur :

  • Frédéric FIGEAC 06 89 45 30 00 => secteurs Bagnac et Figeac
  • Nadine LAMBRET 06 80 34 16 38 =>secteurs Bagnac et Figeac
  • Charlotte BROUSSE 06 78 95 11 64 => secteur Lacapelle Marival et Agriculture BIO
  • Jean-Louis CASSAGNE 06 34 10 39 16 => secteur Latronquière
  • Henri CLAMAGIRAND 06 74 78 78 67 => secteur Sousceyrac